Nous rejetons catégoriquement les allégations concernant nos activités au Burkina Faso et restons déterminés à tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de tous nos collègues.
INSO est une organisation humanitaire à but non lucratif respectée et respectueuse de des principes humanitaires, chargée de suivre et d’informer sur les tendances en matière de sécurité dans plus de vingt pays à travers le monde.
INSO apporte son appui à ceux qui œuvrent pour aider les autres. À ce titre, nous collectons, analysons et diffusons des informations aux acteurs humanitaires. Ceci est fait exclusivement dans le but de protéger les humanitaires. Les informations que nous collectons ne sont pas confidentielles et sont largement connues du public.
Les autorités burkinabè étaient, et restent, pleinement informées de nos activités et de notre mandat. Nous opérons au Burkina Faso depuis 2019, suite à des demandes de soutien aux ONG présentes dans le pays, et nous sommes enregistrés auprès des ministères concernés, conformément à la législation locale.
Le 28 juillet, suite à une visite des services de sécurité burkinabè au bureau d’INSO à Ouagadougou, notre Directeur Pays a été interpellé et placé en détention par les autorités. Depuis, quatre autres membres du personnel national et trois membres du personnel international ont été arrêtés, dont notre Directeur Global des Programmes, qui s’était rendu dans le pays, muni de toutes les autorisations nécessaires, dans l’espoir de rencontrer les autorités compétentes et de résoudre la situation.
Au cours des trois derniers mois, nous avons pleinement coopéré à l’enquête en cours menée par les autorités burkinabè. À plusieurs reprises, nous avons également cherché à engager un dialogue direct avec le Ministre de la Sécurité et lui avons proposé de répondre à toute préoccupation qu’il pourrait avoir au sujet de nos activités.
Les accusations portées par le Ministre de la Sécurité sont extrêmement préoccupantes. Associer notre travail de renforcement de la sécurité des humanitaires à des activités de renseignement est non seulement faux, mais ne fera qu’accroître les risques pour les travailleurs humanitaires.
Nous continuerons à œuvrer sans relâche pour obtenir la libération immédiate et en toute sécurité de nos collègues et nous nous engageons à répondre à ces accusations fausses et à ces malentendus. À cette fin, nous comptons sur le soutien continu de tous nos partenaires humanitaires.
Pour toute demande des médias, veuillez contacter communications@ngosafety.org
Que fait INSO?
INSO soutient ceux qui cherchent à aider les autres en fournissant des alertes, des rapports et des conseils aux partenaires humanitaires enregistrés, ainsi qu’en organisant des réunions de coordination et des formations. Les informations collectées et partagées par INSO sont exclusivement destinées à des fins humanitaires. La fourniture de ces informations contribue à la sécurité des travailleurs humanitaires en les prévenant de toute menace potentielle, comme un conflit actif ou la criminalité, et en éclairant la planification et la conduite des activités humanitaires.
INSO a ouvert un bureau au Burkina Faso en 2019, à la demande directe des ONG opérant dans le pays. Les principaux utilisateurs des services d’INSO sont les employés des ONG enregistrées, dont 90 % sont des employés nationaux. Avant la suspension d’INSO, 168 ONG nationales et internationales au Burkina Faso, représentant plus de 8 000 travailleurs humanitaires, faisaient régulièrement appel à ses services.
Partout où INSO intervient, l’organisation s’efforce de le faire en toute transparence avec les autorités compétentes. Au Burkina Faso, INSO est enregistrée auprès de la DGCOOP du Ministère de l’Économie et des Finances et du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Mobilité.
Pourquoi INSO collecte des informations?
INSO collecte et partage des informations uniquement pour aider les ONG et autres acteurs humanitaires à apporter une aide en toute sécurité aux personnes dans le besoin. Il peut s’agir d’informations relatives aux risques d’affrontements armés, aux attaques récentes, aux risques de criminalité, etc. Ces informations sont essentielles, par exemple, pour éviter que les ONG ne soient prises entre deux feux et pour orienter leurs propres stratégies d’atténuation de ces risques et garantir le bon déroulement des activités humanitaires prévues, telles que les distributions.
Quelles informations INSO collecte-t-elle?
INSO collecte des informations sur les incidents de conflit et les incidents de sécurité affectant les acteurs humanitaires, ainsi que des informations susceptibles d’aider les ONG à assurer leur sécurité, par exemple sur les routes et les accès, afin de leur permettre de prendre les précautions nécessaires et de s’assurer qu’elles disposent des documents nécessaires avant de s’engager sur certains itinéraires. Toutes ces informations visent à assurer la sécurité des travailleurs humanitaires, en les prévenant de toute exposition à des menaces potentielles, telles que les conflits actifs ou la criminalité, et en les aidant à gérer leur sécurité en cas d’exposition à de telles menaces.
Que fait INSO de ces informations ?
INSO utilise ces informations pour produire des alertes, des analyses et des rapports qu’elle fournit gratuitement aux organisations humanitaires enregistrées. Par exemple, sur la base des informations collectées, INSO peut conseiller aux ONG d’éviter certains itinéraires jusqu’à ce que le risque d’affrontements armés soit réduit ou de prendre des précautions supplémentaires.
À qui INSO transmet-elle ces informations ?
INSO partage des informations, des alertes, des analyses et des rapports avec des partenaires humanitaires enregistrés, notamment des ONG internationales et nationales, ainsi qu’un petit nombre d’agences des Nations Unies et de bailleurs humanitaires. Tous les partenaires d’INSO doivent signer le code de conduite d’INSO, qui garantit que les informations sont utilisées exclusivement à des fins humanitaires. Toutes les ONG doivent être légalement enregistrées, ou en cours d’enregistrement, auprès des autorités compétentes et être constituées en tant qu’organisation non gouvernementale ou à but non lucratif. Les principaux utilisateurs des services d’INSO sont les employés des ONG enregistrées, dont 90% sont des nationaux.
Où sont stockées les informations ?
INSO stocke toutes les informations collectées et vérifiées dans son Centre de données sur les conflits et l’action humanitaire, accessible à tous ses partenaires humanitaires enregistrés. L’accès à ces données pertinentes et actualisées est essentiel à la protection du personnel international, national et local. Ces informations sont également reprises dans plusieurs rapports publics réguliers d’INSO, comme notre aperçu mensuel des incidents impliquant des ONG et nos rapports trimestriels de sécurité et d’accès.
Que deviennent ces informations après leur utilisation ?
Une fois partagées, les partenaires d’INSO utilisent les informations fournies par INSO pour éclairer les décisions visant à assurer la sécurité des travailleurs humanitaires. Certaines décisions peuvent être immédiates, comme le report d’activités prévues en raison d’un conflit actif, et d’autres à plus long terme, comme la modification de la manière dont les ONG fournissent l’aide afin d’atténuer les risques. Ainsi, les informations partagées par INSO continuent d’éclairer les politiques et les pratiques des ONG longtemps après leur diffusion. À cette fin, INSO utilise également ces informations pour réaliser des analyses de tendances permettant d’identifier les risques émergents pour les ONG et de prévenir les incidents.
Quel est l’objectif de la collecte d’informations par INSO ?
INSO collecte et partage des informations exclusivement dans le but d’assurer la sécurité des humanitaires. Les informations que nous collectons ne sont pas confidentielles et sont en grande partie connues du public. INSO contribue à la collecte et au partage de ces informations afin de permettre une intervention humanitaire rapide, efficace et sûre auprès des personnes les plus démunies.